Le parent pauvre du système d’éducation et de la fonctionnalité

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Pr NDIAGA NDIAYE

L’enseignement d’une manière générale est le seul facteur pour le développement de toutes sortes. Mais l’enseignement arabe et l’éducation religieuse en particulier ont montré leur efficacité de créer des citoyens modèles justes et honnêtes.

Mais ce projet de société et ces braves défenseurs sont toujours laissés en rade par nos états enfermés en eux-mêmes depuis très longtemps.

Il est très rare de voir un arabophone diriger une école ou une institution, alors qu’ils ont les compétences nécessaires pour y parvenir.Il est vraiment nécessaire d’inculquer dans la vie des sénégalais que l’importance des unes et des autres ne dépend pas de leurs langue de formation, et le fait d’avoir une telle formation ne doitê.

Les arabophones sont minimiser, piétiner pour une seule et unique raison:leur langue de formation. Comment peut-on priver le Sénégal de ce médecin ou de ce logisticien la liste est longue, parce qu’il a été formé en langue arabe.Du coup il se bat pour devenir enseignant arabe ce qui n’est pas forcément ce dont- il est formé ? Quelle manque de confiance et de réalisme. N’est-il pas un sénégalais comme les autres ? N’est-il pas compétent ? Pourquoi cette langue doit être un handicap pour les récipiendaires ?

Des fois on voit quelqu’un sacrifier 10 voire 15 ans de sa vie pour étudier en espérant servir un jour son pays au retour on lui fait savoir d’une manière ou d’une autre qu’il est bon en rien, et il se débattre pour survivre.

Pour ceux qui ont eu a intégrer la fonction publique,ils subissent de la plupart de leurs chefs d’établissements et des collègues un manque total de considération.Ils leurs font savoir à tous moments qu’ils sont des individus d’une importance limitée. Personne ne leur considère comme étant des atouts par lesquels il faut exploiterpour l’éducation de nos enfants…..

L’injustice que subissent ces derniers ne s’arrête pas à cela mais aussi dans: l’assistance,l’équité et la transparence.

Comment peut-on comprendre le manque considérable d’inspecteurs dans ce domaine surtout au niveau des collèges et lycées?

Comment peut -on comprendre des ambassadeurs nommés dans des pays islamiques ou la langue nationale est l’arabe alors qu’ils ne peuvent même pas écrire leurs noms en arabe.Notons qu’ils y a tellement de compétences dans la matière , avec des docteurs en arabe, des maitrisards en communication, en gestion et entre autres en longue arabe.Abandonnés par leurs pays, vu que le Sénégal a investi de l’argent pour assurer leurs études supérieures et ceux -ci ne deviennent à leurs retours que des animateurs des émissions télévisées aux meilleurs des cas.

Je reste convenu que le problème fondamental de l’enseignement supérieur arabe national est le manque de performance énergétique professionnelle des formateurs dans ce domaine. Je parle du nouveau national, car nos facultés respectives sont plus que rien, le programme doit être inspiré de notre réalité religieuse et socioculturel et économique….pour rendre ce domaine indispensable et rentable.

Cependant il y a des individualités dans les arabophones qu’il ne faut pas négliger. J’appelle les autorités à la concertation pour trouver la meilleure solution car l’état du Sénégal et les sénégalais d’une manière générale ne bénéficient pas comme il le faut de cette individualité.

On a combien de spécialistes dans des domaines différents. La seule raison de leurs absences a des postes de responsabilité est leur formation en cette langue arabe. Une raison qui est pour moi un manque de Considération, de Volonté politique et de projet de société car on est un peuple de plus de 80% musulmans du coup l’éducation religieuse doit être au cœur du débat de rupture pour mieux créer un citoyen modèle.Si on prive un intellectuel le profondeur de la langue arabe , on lui ferme une source de savoir et d’une richesse inestimable.

Je souhaite vivement que les nouvelles autorités agissent le plus rapidement possible pour réformer les départements d’arabe dans nos universités.A vrai dire les professeurs d’arabe sont laissés à eux mêmes en matière de programmes,de formations et de responsabilités entre autres.Nous saluons les efforts considérables fournis par les autorités pour insérer les diplômés en arabe dans la fonction publique, mais les actes restent toujours en lenteurs et manquent de volonté politique.

Fait à Linguère , Le 03 mai 2024

– Pr NDIAGA NDIAYE en service au lycée ex CEM ALBOURY NDIAYE de LINQUERE.

– doctorat (en attendant la soutenance)

– titulaire d’un master spécialisé : foi et religion comparé

_ Licence en théologie islamique

– BTS en logistique de distribution

– titulaire d’un CAES

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